1758 - 1817 (58 years)
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1758 - 1817 (58 years)
Birth |
6 May 1758 |
Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Died |
4 Apr 1817 |
Paris, Île-de-France, France |
Buried |
Cimetière du Père-Lachaise |
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Father |
Jules Masséna |
Mother |
Catherine Fabre |
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Family |
Marie-Rosalie Lamarre, b. 1765 |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
Children |
| 1. Marie Anne Elisabeth Masséna, b. 8 Jul 1790 |
| 2. Jacques Prosper Masséna, b. 1793 |
+ | 3. Victoire Masséna, b. 1794 |
+ | 4. François Victor Masséna, b. 1799 |
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1765 - 1829 (64 years)
Birth |
1765 |
Died |
1829 |
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Family |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
Children |
| 1. Marie Anne Elisabeth Masséna, b. 8 Jul 1790 |
| 2. Jacques Prosper Masséna, b. 1793 |
+ | 3. Victoire Masséna, b. 1794 |
+ | 4. François Victor Masséna, b. 1799 |
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- 1764
Died |
13 Dec 1764 |
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Family |
Catherine Fabre |
Children |
+ | 1. Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
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- Yes, date unknown
Died |
Yes, date unknown |
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Family |
Jules Masséna |
Children |
+ | 1. Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
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1765 - 1829 (64 years)
Birth |
1765 |
Died |
1829 |
|
Family |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
Children |
| 1. Marie Anne Elisabeth Masséna, b. 8 Jul 1790 |
| 2. Jacques Prosper Masséna, b. 1793 |
+ | 3. Victoire Masséna, b. 1794 |
+ | 4. François Victor Masséna, b. 1799 |
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1790 - 1794 (3 years)
Birth |
8 Jul 1790 |
Died |
18 Mar 1794 |
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Father |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Mother |
Marie-Rosalie Lamarre, b. 1765 |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
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1793 - 1821 (28 years)
Birth |
1793 |
Died |
1821 |
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Father |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Mother |
Marie-Rosalie Lamarre, b. 1765 |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
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1794 - 1857 (63 years)
Birth |
1794 |
Died |
1857 |
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Father |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Mother |
Marie-Rosalie Lamarre, b. 1765 |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
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Family |
Maréchal Comte Honoré Charles Michel Joseph Reille, b. 1775, Antibes |
Children |
+ | 1. Baron René Charles François Reille |
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1799 - 1863 (64 years)
Birth |
1799 |
Died |
1863 |
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Father |
Maréchal André Masséna, b. 6 May 1758, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Mother |
Marie-Rosalie Lamarre, b. 1765 |
Married |
10 Aug 1789 |
Antibes |
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Family |
Anna Debelle, b. 1802 |
Children |
+ | 1. Victor Masséna d' Essling de Rivoli, b. 1836 |
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Name |
André Masséna |
Prefix |
Maréchal |
Birth |
6 May 1758 |
Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France |
Gender |
Male |
Prominent People |
Marechal Napoleon |
Death |
4 Apr 1817 |
Paris, Île-de-France, France |
Burial |
Cimetière du Père-Lachaise |
Person ID |
I456811 |
Geneagraphie |
Last Modified |
20 Oct 2003 |
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Notes |
- duc de Rivoli, prince d’Essling, Maréchal (1804)
d'une famille bourgeoise endetté. Il s'engage comme mousse à l'âge de treize ans, et fait acte de contrebandes et,
disons-le, de pirateries. Il revient en 1789, juste avant la Révolution, sur la terre ferme. Il n'est désormais plus le même homme : plus instruit, plus fort et fougueux. La Terreur, personnifiée entre autre en Saint-Just, le fait lieutenant-colonel en 1793 puis général de division en 1794. Il est affecté en Italie, revoit Bonaparte (il s'était rencontré pour la première fois au siège de Toulon), et se lie avec lui. C'est certainement dans cette campagne qu'il brillera le plus. Pas un seul affrontement ne se passe sans qu'on l'oublie. Il gagne son titre de duc &agave; Rivoli, où il sauve littéralement l'armée d'Italie de destruction totale. Il est ensuite commandant de l'armée d'Helvétie et écrase les russes à Zurich en 1799. Commandant en chef de l'armée d'Italie après Bonaparte, il capitule à Gênes avec les honneurs, laissant Napoléon battre les autrichiens à Marengo en 1800. Il est maréchal d'Empire et Grand Aigle de la légion d'honneur en 1804. Il chasse les autrichiens de Caldiero et prend la route de Vienne en 1809. Il se couvre de gloire à Essling, où il gagne son titre de prince. Mais sa carrière est terminée : après des campagnes ratées en Espagne et au Portugal, il démissionne (ou bien c'est Napoléon qui le disgracia, l'information n'est pas sûre). Il se rallie aux Bourbons en 1814. Il refuse de siéger au procès de son ami l'ex-maréchal Ney, et se retire chez lui, loin des complots à Paris. Il mourut le 4 avril 1817, sa dernière pensée étant pour son Empereur, "le plus grand stratège de l'Univers"
A Sainte-Hélène, dans le Mémorial, Napoléon dira de lui : "Masséna a des talents militaires devant lesquels il faut se prosterner. Il faut oublier ses défauts car tous les hommes en ont".
D'une famille de boutiquier niçois. Orphelin, il s'engage en 1775 dans le régiment Royal-Italien. Avec la Révolution, il décide de quitter l'armée Royale en Août 1789, il est alors adjudant... Ardent patriote, il est élu lieutenant colonel du 2ème bataillon des volontaires du Var, alors que la tourmente révolutionnaire bat son plein. Il participe à l'invasion du comté de Nice et démontre sa valeur de chef militaire. Sa promotion s'accélère, comme c'est souvent le cas durant cette période troublée : général de brigade en Août 1793, général de division en Décembre de la même année. Son destin va se jouer en Italie au côté de Bonaparte. En 1795, il participe activement aux plans qui conduiront à la victoire de Loano. En 1796 et en 1797, malgré un soupçon de jalousie envers Bonaparte, bien plus jeune que lui, il s'illustre à lodi et à Rivoli. L'année suivante, il doit faire face à une situation moins glorieuse en devant faire face à la mutinerie de ses soldats, chargés d'occuper Rome. Mais en 1799, le Directoire, en l'absence de Bonaparte alors en Egypte, lui confie l'armée d'Helvétie. C'est son premier grand commandement indépendant et sa première heure de vérité. Après quelques revers en Juin, nommé malgré tout à la tête de l'armée du Danube, en plus de celle d'Helvétie, il contre-attaque, repousse les Autrichiens et l'archiduc Charles et bat l'arrière garde de Suvorov à Zurich en Septembre. Il est ainsi venu, certe indirectement, à bout de deux des plus grands généraux de son temps !
Après la prise du pouvoir par Bonaparte en Brumaire, il est nommé à la tête de l'armée d'Italie. Assiégé dans Gênes, en Février 1800, il réussit, à force de ténacité, à tenir jusqu'au 4 Juin, occupant une grande partie des effectifs autrichiens at permettant à Bonaparte d'en profiter pour remporter une victoire décisive à Marengo, le 14 Juin. En semi-disgrâce, jusqu'en 1804, notamment à cause de ses convictions jacobines, il est promu maréchal avec l'Empire, Napoléon reconnaissant en lui des talents militaires "devant lesquels il faut se prosterner". Il passe brillamment la campagne de 1805 en Italie et celle de 1806 à Naples. En 1807, il est chargé de couvrir Varsovie. Nommé en 1808 duc de Rivoli, il va connaître son heure de plus grande gloire avec la campagne d'Autriche de 1809. A la tête d'un corps de 40 000 hommes, il est héroïque à Essling et joue le premier rôle dans la victoire de Wagram. Il devient logiquement Prince d'Essling et obtient, preuve d'une grande confiance de l'Empereur, le commandement de l'armée du Portugal. Il est alors chargé de rejeter Wellington à le mer, en 1810. Avec sous ses ordres Junot et Ney, jaloux et indisciplinés, il parvient cependant, au cours de la bataille de Bussaco, à repousser Wellington vers Lisbonne. L'assaut coûteux et frontal qu'il mena, a donné lieu à de multiples controverses. Il parvient pourtant à se maintenir devant Lisbonne tout l'hiver 1810-1811, impuissant devant les formidables fortifications anglaises. Il effectue ensuite un mouvement rétrograde et réussi à revenir indemne en Espagne. Compte tenu du peu de coopération de ses subordonnés, la performance est notable. Aucun de ses successeurs en Espagne, hormis Soult peut-être, ne fera mieux. Remplacé par Marmont en 1811, il est "relégué" au commandemant de la 8ème division militaire à Marseille. Il n'accomplira alors plus rien de notable... Maintenu dans son poste par les Bourbons, il se rallie à Napoléon, après de nombreuses hésitations, pendant les Cent Jours. Son dernier poste sera, après Waterloo, de commander la Garde Nationale de Paris. Les Bourbons l'ignoreront à leur retour et il mourra désespéré, d'une maladie de poitrine, en 1817. "l'enfant chéri de la Victoire" restera au panthéon des maréchaux d'Empire comme un des meilleurs, seul capable avec Davout, et dans une moindre mesure Soult, de prendre en charge efficacement un commandement indépendant et d'importance. Il a manqué à Napoléon dans les campagnes de 1813 et de 1814. Opportuniste, il savait toujours profiter des moments de faiblesse de l'adversaire, comme il le prouva lors de la campagne de Suisse de 1799. Il est également connu, à travers les mémoires du général Marbot, longtemps sous ses ordres, pour son goût irraisonné de la rapine, un amour de l'argent et une avarice sans limite. Récompensé plusieurs fois par Napoléon, il fut également jalousé par l'Empereur, n'est-ce pas une preuve éclatante de sa valeur ?
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