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Maréchal André Masséna

Male 1758 - 1817  (58 years)    Has 2 ancestors and more than 100 descendants in this family tree.

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  • Name André Masséna 
    Prefix Maréchal 
    Birth 6 May 1758  Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France Find all individuals with events at this location 
    Gender Male 
    Prominent People Marechal Napoleon 
    Death 4 Apr 1817  Paris, Île-de-France, France Find all individuals with events at this location 
    Burial Cimetière du Père-Lachaise Find all individuals with events at this location 
    Person ID I456811  Geneagraphie
    Last Modified 20 Oct 2003 

    Father Jules Masséna   d. 13 Dec 1764 
    Mother Catherine Fabre   d. Yes, date unknown 
    Family ID F181145  Group Sheet  |  Family Chart

    Family Marie-Rosalie Lamarre,   b. 1765   d. 1829 (Age 64 years) 
    Marriage 10 Aug 1789  Antibes Find all individuals with events at this location 
    Children 
     1. Marie Anne Elisabeth Masséna,   b. 8 Jul 1790   d. 18 Mar 1794 (Age 3 years)
     2. Jacques Prosper Masséna,   b. 1793   d. 1821 (Age 28 years)
    +3. Victoire Masséna,   b. 1794   d. 1857 (Age 63 years)
    +4. François Victor Masséna,   b. 1799   d. 1863 (Age 64 years)
    Family ID F181130  Group Sheet  |  Family Chart
    Last Modified 20 Oct 2003 

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    Link to Google MapsBirth - 6 May 1758 - Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France Link to Google Earth
    Link to Google MapsDeath - 4 Apr 1817 - Paris, Île-de-France, France Link to Google Earth
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  • Notes 
    • duc de Rivoli, prince d’Essling, Maréchal (1804)

      d'une famille bourgeoise endetté. Il s'engage comme mousse à l'âge de treize ans, et fait acte de contrebandes et,
      disons-le, de pirateries. Il revient en 1789, juste avant la Révolution, sur la terre ferme. Il n'est désormais plus le même homme : plus instruit, plus fort et fougueux. La Terreur, personnifiée entre autre en Saint-Just, le fait lieutenant-colonel en 1793 puis général de division en 1794. Il est affecté en Italie, revoit Bonaparte (il s'était rencontré pour la première fois au siège de Toulon), et se lie avec lui. C'est certainement dans cette campagne qu'il brillera le plus. Pas un seul affrontement ne se passe sans qu'on l'oublie. Il gagne son titre de duc &agave; Rivoli, où il sauve littéralement l'armée d'Italie de destruction totale. Il est ensuite commandant de l'armée d'Helvétie et écrase les russes à Zurich en 1799. Commandant en chef de l'armée d'Italie après Bonaparte, il capitule à Gênes avec les honneurs, laissant Napoléon battre les autrichiens à Marengo en 1800. Il est maréchal d'Empire et Grand Aigle de la légion d'honneur en 1804. Il chasse les autrichiens de Caldiero et prend la route de Vienne en 1809. Il se couvre de gloire à Essling, où il gagne son titre de prince. Mais sa carrière est terminée : après des campagnes ratées en Espagne et au Portugal, il démissionne (ou bien c'est Napoléon qui le disgracia, l'information n'est pas sûre). Il se rallie aux Bourbons en 1814. Il refuse de siéger au procès de son ami l'ex-maréchal Ney, et se retire chez lui, loin des complots à Paris. Il mourut le 4 avril 1817, sa dernière pensée étant pour son Empereur, "le plus grand stratège de l'Univers"
      A Sainte-Hélène, dans le Mémorial, Napoléon dira de lui : "Masséna a des talents militaires devant lesquels il faut se prosterner. Il faut oublier ses défauts car tous les hommes en ont".

      D'une famille de boutiquier niçois. Orphelin, il s'engage en 1775 dans le régiment Royal-Italien. Avec la Révolution, il décide de quitter l'armée Royale en Août 1789, il est alors adjudant... Ardent patriote, il est élu lieutenant colonel du 2ème bataillon des volontaires du Var, alors que la tourmente révolutionnaire bat son plein. Il participe à l'invasion du comté de Nice et démontre sa valeur de chef militaire. Sa promotion s'accélère, comme c'est souvent le cas durant cette période troublée : général de brigade en Août 1793, général de division en Décembre de la même année. Son destin va se jouer en Italie au côté de Bonaparte. En 1795, il participe activement aux plans qui conduiront à la victoire de Loano. En 1796 et en 1797, malgré un soupçon de jalousie envers Bonaparte, bien plus jeune que lui, il s'illustre à lodi et à Rivoli. L'année suivante, il doit faire face à une situation moins glorieuse en devant faire face à la mutinerie de ses soldats, chargés d'occuper Rome. Mais en 1799, le Directoire, en l'absence de Bonaparte alors en Egypte, lui confie l'armée d'Helvétie. C'est son premier grand commandement indépendant et sa première heure de vérité. Après quelques revers en Juin, nommé malgré tout à la tête de l'armée du Danube, en plus de celle d'Helvétie, il contre-attaque, repousse les Autrichiens et l'archiduc Charles et bat l'arrière garde de Suvorov à Zurich en Septembre. Il est ainsi venu, certe indirectement, à bout de deux des plus grands généraux de son temps !
      Après la prise du pouvoir par Bonaparte en Brumaire, il est nommé à la tête de l'armée d'Italie. Assiégé dans Gênes, en Février 1800, il réussit, à force de ténacité, à tenir jusqu'au 4 Juin, occupant une grande partie des effectifs autrichiens at permettant à Bonaparte d'en profiter pour remporter une victoire décisive à Marengo, le 14 Juin. En semi-disgrâce, jusqu'en 1804, notamment à cause de ses convictions jacobines, il est promu maréchal avec l'Empire, Napoléon reconnaissant en lui des talents militaires "devant lesquels il faut se prosterner". Il passe brillamment la campagne de 1805 en Italie et celle de 1806 à Naples. En 1807, il est chargé de couvrir Varsovie. Nommé en 1808 duc de Rivoli, il va connaître son heure de plus grande gloire avec la campagne d'Autriche de 1809. A la tête d'un corps de 40 000 hommes, il est héroïque à Essling et joue le premier rôle dans la victoire de Wagram. Il devient logiquement Prince d'Essling et obtient, preuve d'une grande confiance de l'Empereur, le commandement de l'armée du Portugal. Il est alors chargé de rejeter Wellington à le mer, en 1810. Avec sous ses ordres Junot et Ney, jaloux et indisciplinés, il parvient cependant, au cours de la bataille de Bussaco, à repousser Wellington vers Lisbonne. L'assaut coûteux et frontal qu'il mena, a donné lieu à de multiples controverses. Il parvient pourtant à se maintenir devant Lisbonne tout l'hiver 1810-1811, impuissant devant les formidables fortifications anglaises. Il effectue ensuite un mouvement rétrograde et réussi à revenir indemne en Espagne. Compte tenu du peu de coopération de ses subordonnés, la performance est notable. Aucun de ses successeurs en Espagne, hormis Soult peut-être, ne fera mieux. Remplacé par Marmont en 1811, il est "relégué" au commandemant de la 8ème division militaire à Marseille. Il n'accomplira alors plus rien de notable... Maintenu dans son poste par les Bourbons, il se rallie à Napoléon, après de nombreuses hésitations, pendant les Cent Jours. Son dernier poste sera, après Waterloo, de commander la Garde Nationale de Paris. Les Bourbons l'ignoreront à leur retour et il mourra désespéré, d'une maladie de poitrine, en 1817. "l'enfant chéri de la Victoire" restera au panthéon des maréchaux d'Empire comme un des meilleurs, seul capable avec Davout, et dans une moindre mesure Soult, de prendre en charge efficacement un commandement indépendant et d'importance. Il a manqué à Napoléon dans les campagnes de 1813 et de 1814. Opportuniste, il savait toujours profiter des moments de faiblesse de l'adversaire, comme il le prouva lors de la campagne de Suisse de 1799. Il est également connu, à travers les mémoires du général Marbot, longtemps sous ses ordres, pour son goût irraisonné de la rapine, un amour de l'argent et une avarice sans limite. Récompensé plusieurs fois par Napoléon, il fut également jalousé par l'Empereur, n'est-ce pas une preuve éclatante de sa valeur ?



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